Le 1er-Mai était une date connue depuis longtemps par les corporations, bien avant de devenir le jour chômé de la fête du Travail, officialisé en France en 1947 sous le président Vincent Auriol. En 1955, le pape Pie XII fit de ce jour également la fête chrétienne de Saint-Joseph artisan (saint Joseph, père nourricier de l’Enfant Jésus, était charpentier à Nazareth). A cette date administrative débutaient de nombreux contrats de louage, et c’est en ce jour symbolique qu’éclatèrent de sanglantes émeutes en 1886 à Chicago qui conduisirent à la tragédie du Haymarket le 4 mai entre policiers et ouvriers pour obtenir la journée de huit heures. A Paris en 1889, l’idée d’une grève internationale le 1er-Mai fut adoptée par le Congrès de Fondation de la IIe Internationale (dit « Congrès de la salle Pétrelle »), suivant le souhait de l’American Federation of Labour qui voulait faire de ce jour la date d’une manifestation internationale. En 1890, le 1er-Mai devint donc en France la journée revendicative des ouvriers, réservée aux manifestations en faveur de la réduction du temps de travail, mais ce fut surtout en 1891 que, selon une décision du IVe Congrès corporatif national des syndicats ouvriers tenu à Calais du 13 au 18 octobre 1890, le 1er-Mai fut célébré avec éclat, bien qu’il fût marqué à son tour par de sanglantes émeures à Fourmies (Nord) entre policiers et ouvriers de l’industrie textile, faisant neuf morts. Dès 1890, les manifestants avaient pris l’habitude de défiler en portant à la boutonnière un triangle rouge, symbolisant la division de la journée en trois parties égales : travail, sommeil, loisirs. Ce triangle fut remplacé quelques années plus tard par la fleur d’églantine, et, à partir de 1907 à Paris, par un brin de muguet accompagné d’un ruban rouge. L’histoire de ce brin de muguet n’a, elle, rien à voir avec les revendications ouvrières.
La nuit celtique de Beltaine
Pour les Celtes, la nuit du 30 avril au 1er Mai était une nuit sacrée à la veille de la saison chaude, comme la nuit de Samain (devenue Halloween) l’était à la veille de la saison froide. Selon ce que l’on sait à propos de l’Irlande, des feux de joie, comparables à ceux de la Saint-Jean, étaient allumés sur les hauteurs : on s’y rendait comme à de véritables pèlerinages car, en cette nuit « sainte », le monde divin, et par conséquent le monde des morts qui lui est indissociable, se confondait avec celui des vivants. La fumée purifiait tout ce qu’elle enveloppait et la végétation avait des vertus magiques et protectrices : on cueillait des herbes, on se roulait dans la rosée, on recueillait l’ « eau nouvelle » comme lors de la nuit de la Saint-Jean au solstice d’été. Ces feux conjuraient les maléfices des êtres surnaturels (sorcières ou fées) qui erraient cette nuit-là, censés se rendre à leur sabbat. Plus tard, cette nuit fut christianisée, prenant le nom de Walpurgis, d’après sainte Walburge († 779), fêtée le 25 février, princesse anglaise venue au VIIIe siècle évangéliser l’Allemagne, à la suite de ses deux frères et de son oncle saint Boniface, puis élue abbesse d’Heidenheim. La date de la translation de ses reliques auprès de celles de ses frères à Eichstätt (Bavière) le 1er mai 870, permit à sainte Walburge, que l’on disait initiée aux arts magiques, de devenir protectrice des cultures et de la végétation [1]. Encore au début du XXe siècle en Alsace, cette nuit de Walpurgis, appelée « nuit des sorcières », faisait peur : on n’en parlait qu’à voix basse, et pourtant les gens prenaient leur cure de Mai (Maikür) en allant se promener ce soir-là ou le lendemain pour profiter des bienfaits de la végétation. Dans les pays germaniques et nordiques on continue toujours de célébrer par de grands feux la Walpurgisnacht, dans lesquels on jette parfois des mannequins de paille habillés représentant des sorcières au nez crochu.
La végétation
Pour toute l’Europe, le 1er-Mai est la fête de la végétation emplie de vertus ce jour-là. Selon une coutume se raréfiant, mais toujours connue dans plusieurs pays, des jeunes gens célibataires (en France, il s’agissait souvent des conscrits de l’année) profitent de la nuit du 30 avril au 1er mai pour aller chercher des mais dans les forêts voisines et en décorer les places des localités, ainsi que les façades des auberges, les maisons des notables ou celles des jeunes filles à marier. Ces mais collectifs sont des arbres assez hauts, dépouillés d’une grande partie de leurs branches – sapins, charmes, bouleaux, hêtres, peupliers…l’espèce choisie n’est pas significative. Ils sont parfois fleuris, enrubannés et décorés d’une couronne de verdure [2]. Dans certaines régions de France, on y suspendait un écriteau (Aquitaine, Limousin) ou un cœur tricolore (Alsace) portant l’année de la classe, et la mention « Honneur aux jeunes filles de notre village ». Pour les remercier, les jeunes filles invitaient les conscrits à dîner quelques jours plus tard. Les villageois « tournaient le mai » en dansant autour. La fête de Midsommer, que les Scandinaves connaissent au solstice d’été à la Saint-Jean, reproduit cette coutume du mai, mât habillé de verdure autour duquel on danse, sans le faire flamber.
En ce qui concerne les « mais d’amour », quand la coutume n’est pas perdue, les jeunes gens se contentent maintenant, la plupart du temps, de mettre à toutes les jeunes filles à marier la même essence d’arbre, mais encore dans les années 1960 dans certaines régions (Franche-Comté, Champagne, par exemple), il s’agissait principalement de mais individuels. Enrubannés ou non, ces mais – arbres entiers, arbustes, bouquets de branchages ou simples branches – étaient plantés devant la maison ou suspendus aux portes ou aux fenêtres [3]. Selon cette coutume d’esmayer, d’enmayer ou d’emayoler, attestée en France au début du XIIIe siècle (1207) [4], la jeune fille savait exactement quel regard on portait sur elle, car là, l’espèce choisie était éloquente : « les mais sont un jugement public du groupe des garçons sur la vertu et le pouvoir de séduction de chaque fille », écrivait l’ethnologue Yvonne Verdier à propos de la jeunesse de Minot (Côte d’Or) [5]. Les interprétations des espèces végétales variaient suivant les régions [6]. Quand la jeune fille trouvait le matin des rameaux de bouleau ou de charme, elle était réputée charmante ; si c’était de l’aubépine, elle méritait de l’estime (hommage grâcieux en Berry, mais ailleurs, cela pouvait signifier qu’elle était revêche) ; du sapin (-catin) ou du cerisier (arbre trop « accueillant ») annonçaient qu’elle était volage, mais ailleurs le sapin était destiné à lui faire honneur, et le cerisier signalait simplement qu’elle était à marier (Picardie) ; le houx ou le genêt étaient valorisants ou, au contraire, indiquaient qu’elle avait mauvais caractère, ou, pire, qu’elle était repoussante… Les « mais de la honte », mais injurieux décorés de chiffons sales ou de légumes pourris, désignaient les jeunes filles légères et représentaient de véritables sanctions ; guettés, ils étaient vite enlevés avant l’aube par les intéressées ou par leurs mères.
La fonction amoureuse du 1er-Mai, fête de la séduction, est donc importante, et les jeunes gens en profitaient pour se déclarer publiquement à l’élue de leur cœur. Il faut aussi remarquer la fonction fraternisante des associations de jeunesse où l’acte social permettait à l’individu de se fondre dans la communauté de ses pairs. Groupées sous l’égide d’un saint patron (saint Nicolas fêté le 6 décembre, saint Sébastien fêté le 20 janvier, ou d’autres saints locaux…), ces associations dirigées par un chef (l’Abbé ou le Roi) avaient des activités sociales et policières strictes – comme ces punitions humiliantes qu’elles imposaient aux mal-mariés, en cas de non-respect de la morale. En Limousin, en Vendée, en Bourgogne, en Champagne ou en Lorraine, la nuit du 30 avril est également une nuit de farces pour la jeunesse qui rassemble sur la place du village tout ce qui traîne : vélos, pots de fleurs, nains de jardin, linge… Autrefois, les jeunes gens se faisaient en outre un malin plaisir de cacher certains ustensiles ou de les suspendre à l’arbre collectif, si ceux-ci n’étaient pas trop lourds. Dans les Alpes, ces plaisanteries étaient appelées « farces du Barri », nom qui provient de l’habitude qu’avaient les jeunes gens de barricader portes et chemins, et en Champagne, pratiquer cette coutume s’appelait « faire le mai ». Inspirées par les tours joués à ceux qui n’ouvraient pas aux quêteurs des tournées au moment du Carnaval, en Champagne par exemple, ces farces avaient lieu la veille de Pâques en Savoie.
Selon une tradition attestée au XIIIe siècle dans les milieux bourgeois et aristocratiques de quelques grandes villes, qui s’est poursuivie jusqu’à la Révolution « parmi les gens de qualité » [7], voire jusqu’au milieu du XIXe en Lorraine et en Normandie, on s’amusait à la coutume du Verd. Ce jeu consistait à porter le 1er-Mai une branche ou des feuilles vertes sur soi, que l’on devait parfois renouveler chaque jour dans la première moitié du mois ; à celui qui était pris « sans verd », on réservait un gage ou une amende dont le produit servait à l’organisation d’un dîner ou d’une soirée dansante. L’expression de « prendre sans verd(s) » fut utilisée par la suite pour « prendre au dépourvu ».
Le muguet
Le brin de muguet porte-bonheur s’offre ouvertement aux proches, parents ou amis, le jour du 1er-Mai. La coutume de donner autour de soi des bouquets de fleurs coupées à ce moment de l’année, relevée ci-dessus à la Saint-Georges ou à la Saint-Marc, les 23 et 25 avril, est guidée par le généreux souhait de communiquer aux êtres chers la force vitale de la nature. Le muguet, gracieuse liliacée des sous-bois remarquable par son parfum et sa blancheur, est la plante devenue symbole de ce jour en France. Les clochettes qu’il porte symbolisent le rôle magique et protecteur des cloches, véritables êtres animés quand elles sonnent , capables, croyait-on, d’éloigner les dangers et les « démons » (épidémies, orages…) Stimulant cardiaque, le muguet n’a joué qu’un rôle tardif dans la pharmacopée : ce n’est donc pas pour cette raison que la plante est devenue porte-bonheur, même si les guérisseurs de la vieille tradition russe avaient déjà découvert ses propriétés depuis longtemps [8]. L’origine est probablement liée aux « cures de Mai », promenades collectives qu’on faisait en forêt ou en sous-bois dans diverses régions (Alsace, Bourgogne, entre autres). Certains font remonter la tradition au roi Charles IX qui, âgé de dix ans, en avait reçu comme porte-bonheur du chevalier Louis de Girard à Saint-Paul-Trois-Châteaux (département actuel de Drôme), le 1er mai 1560. L’année suivante, le jeune roi en offrit à son tour aux dames qui l’entouraient. Pour Arnold Van Gennep, la tradition serait apparue plus tard, avec l’établissement d’une Fête du Muguet dans les régions forestières d’Ile-de-France, folklorisée à la fin du XIXe siècle par l’élection d’une Reine à Rambouillet, Compiègne et Meudon.
Le 1er-Mai, les particuliers et les associations sont autorisés à vendre du muguet (sauvage et sans racine) sur la voie publique, à condition d’être à plus de quarante mètres de la boutique d’un fleuriste.
Tournées et quêtes
Personnifications du renouveau, les fillettes, de blanc vêtues avec couronne et voile, étaient à l’honneur le 1er-Mai, mais les quêtes de ce jour ont pratiquement disparu. En Alsace, de très jeunes filles vont encore en groupe de porte en porte quêter des oeufs en chantant, telles des « messagères du printemps ». L’une d’elles porte une branche de hêtre enrubannée et fleurie. Dans d’autres tournées, de plus petites encore portent une corbeille de fleurs.
Autrefois, la « Reine », la « Mariée » (Bresse) ou l’« Espousée » (Bourgogne), accompagnée d’un petit cortège, était couverte de fleurs, et parfois escortée d’un jeune « Roi » ou d’un « Fiancé ». Mais la coutume d’une personnification masculine recouverte de verdure, tel l’homme sauvage, s’est déplacée à des dates voisines, à la Pentecôte par exemple, où le « feuillu », le « moussu » et le « valet de Pentecôte » sont encore connus dans certaines régions d’Alsace et d’Allemagne. Cette figuration peut être assimilée au « Georges vert » personnification masculine du printemps et de la végétation en général, connue en Europe centrale à la Saint-Georges le 23 avril [9].
En Lorraine, pour la coutume des Trimazos, ou celle des Trimouzettes en Champagne, la jeune Reine habillée de blanc venait entre deux compagnes de son âge quêter dans chaque maison des œufs ou de l’argent « pour entretenir l’autel de la Vierge ». Elle faisait trois tours sur elle-même pour bien se montrer. On a prêté une signification religieuse à ces usages en transformant leur destination et en modifiant les chants de quêtes en cantiques en l’honneur de Dieu ou de la Vierge Marie. « C’est le mai, mois de mai, c’est le joli mois de mai. / En revenant dedans les champs (bis)/ Avons trouvé les blés si grands, / La blanche épine fleurissant, / Devant Dieu. » (En Lorraine, le dernier vers O Trimazos est devenu Dominézô.) [10]
En Provence, à la fin du XIXe siècle, une petite reine voilée et couronnée de fleurs, véritable petite déesse, récoltait des dons pour une collation. Cette « Belle de Mai », assise sur un siège orné de verdure, savait rester immobile comme une statue, pendant que ses compagnes quêtaient auprès des passants. Cette coutume « sage », déplacée parfois à une date plus chrétienne (Pâques, Pentecôte), devait engendrer des abus, puisqu’au XVIIIe siècle à Rambouillet en Ile-de-France, le doyen rural demanda au curé de mettre fin à la quête organisée le lundi de Pâques par les filles « qui en habillent une petite avec beaucoup d’attours et d’affiquets (…) où il se commet beaucoup d’insolences » [11]. Depuis les années 1980, on renoue parfois dans le Sud de la France avec la coutume de la Maio, en élisant une jolie petite reine de mai, comme à Fourques (Gard) depuis 1984, mais le contexte est maintenant très différent de ce qu’il était et, comme pour l’élection des reines et miss, les élus locaux ne sont pas loin !
L’origine de ces quêtes autour d’une Reine, qu‘elle fût immobile ou ambulante, évoque clairement un rituel magique destiné à assurer le renouveau de la nature et de la fécondité au printemps. En Transdanubie (Hongrie), encore en 1972, c’est à la Pentecôte que les très jeunes filles élisaient leur petite reine. Ses compagnes soutenaient un foulard de soie au-dessus de sa tête, la « tente », et le petit cortège allait en tournée de porte en porte présenter ses vœux en éparpillant des pétales de roses (la Fête-Dieu s’en est inspirée). La reine devait rester impassible, même si on cherchait à la faire rire, et ses amies la soulevaient en souhaitant : « Que le chanvre soit haut comme ça ! » [12].
Les enfants sont les représentants de l’esprit bienfaisant et prometteur de la végétation, comme l’écrivait J. G. Frazer qui citait l’exemple, courant au XIXe siècle, de fillettes anglaises portant des guirlandes en arc de cercle avec une ou plusieurs poupées en beaux atours, symbolisant la végétation et la fécondité. Selon Michèle Bardout qui cite l’exemple alsacien du Sundgau toujours d’actualité en 1980, les fillettes prétendaient qu’un poupon figurant l’Enfant Jésus était couché dans leur corbeille remplie de pétales de fleurs[13]. Le « temps premier » était incarné par ces petites espousées – le terme employé en Bourgogne est parlant – censées personnifier le couple primordial, dont l’union symbolisant celle du ciel et de la terre était célébrée chaque printemps dans l’Antiquité : lors de la fête athénienne des Anthestéries en février-mars qui célébrait trois jours durant le retour de Dionysos et de la végétation ; à Rome, par le mariage sacré du roi déifié Numa avec Egérie, nymphe de l’onde claire qui favorisait les naissances ; ou, dans la mythologie germanique, l’union d’Odr (Odin lui-même ?) et de Freyja, la Vénus germanique [14].
Mettant à l’honneur vertus et virginité, la fête de la Rosière, jeune fille méritante d’âge nubile, en dérive probablement. Cette élection, réputée avoir été instituée à Salency (Oise) par saint Médard, évêque de Noyon au VIe siècle, pour sa propre sœur, s’est répandue au XIXe siècle dans la France rurale. Elle a fait place aux élections plus éclatantes de reines ou de miss, choisies avant tout selon des critères esthétiques [15].
[1] Walburge est connue en France sous les noms d’Avaugourd en Vendée, de Gauburge en Normandie et de Waubourg en Champagne.
[2] Des « mais d’honneur » sont également placés devant la maison d’élus locaux au moment d’élections, ou devant celle de jeunes mariés. Quelle que soit l’époque de l’année, ils portent toujours le nom de mais. Ces mais collectifs se distinguent de ceux qui sont érigés par la Jeunesse. A Paris, au bas Moyen Age, les clercs de la Basoche plantaient en bas du grand escalier du Palais de Justice un chêne provenant de la forêt de Bondy, le dernier samedi de mai.
[3] Voir l’article de Florence Weber, « Premier Mai fais ce qu’il te plaît », sur la coutume dans une petite ville de l’Auxois, Terrain n° 11, novembre 1988, p. 7-28.
[4] D’après Arnold Van Gennep . Il cite les notices Majum et Majus du Glossaire de Du Cange (1678), dans Le Folklore frrançais, réed 1999, p. 1277.
[5] Façons de dire, façons de faire, Gallimard, 1979, p. 68, 69.
[6] Dans son Dictionnaire universel (1690), Antoine Furetière citait la coutume du May, précisant que cette coutume n’existait plus qu’à la campagne, et qu’elle était surtout pratiquée par des artisans (maçons, maréchaux, boulangers, imprimeurs, etc.) ; force est de constater que cette coutume, dont Furetière semblait annoncer la fin, eut la vie longue !
[7] Paul Sébillot, Le folklore de France. La flore, réed. Imago, 1985 (1904-1906), p. 192.
[8] Jean-Marie Pelt, Fleurs, fêtes et saisons, Fayard, 1988, p. 141.
[9] Il s’agissait de « Saint-Jean-dans-le-Vert » en Grande-Bretagne.
[10] V. Joseph Canteloube, Anthologie des chants populaires français, vol. III, p. 364 et 365.
[11] Robert Sauzet, « Les procès-verbaux de visites pastorales du diocèse de Chartres au XVIIIe siècle », Archives de Sociologie des religions, Paris, n° 35, janv.-juin 1973, p. 55.
[12] Tekla Dömötör, Coutumes populaires de Hongrie, Corvina, 1972, p. 46, 47.
[13] La paille et le feu, Berger-Levrault, 1980, p. 98.
[14] Le Rameau d’or , « Le roi magicien dans la société primitive », chap. IX, Le culte des arbres et XII, Le mariage sacré ; « Le dieu qui meurt », Paris, Ed. R. Laffont, Coll. « Bouquins », réed. 1981, p. 180.
[15] M. Segalen, J. Chamarat, « La rosière et la miss », L’Histoire, n° 53, février 1983, pp. 44-55.